En 2020, la crise du COVID-19 a mis les systèmes de santé du monde entier à rude épreuve et perturbé des millions de vies. La pandémie a imposé le statut de prestation de services « minimale » à de nombreuses organisations à but non lucratif, qui ne s’occupaient que des urgences, puisque les voyages internationaux et au sein des pays étaient limités.
Les organisations à but non lucratif, y compris l’OPC, se sont levées pour relever et surmonter ces défis dans la mesure du possible. Malgré la pandémie, la plupart des activités de l’OPC liées aux maladies tropicales négligées (MTN) en Afrique se sont poursuivies. Elles ont été mises en œuvre par des équipes des ministères de la santé des pays partenaires de l’OPC. Ces activités ont eu lieu après une évaluation approfondie des risques et une analyse d’allègement afin de garantir la santé et la sécurité des équipes et des communautés rencontrées.
Le processus d’évaluation des risques est très strict. Les activités ne doivent nuire ni au patient, ni aux professionnels de la santé et être mises en œuvre avec toutes les mesures de précaution. Si elle n’est pas urgente, une activité de soins oculaires donnée peut parfois attendre un moment plus opportun. Par exemple, au Tchad, les activités comprenaient des campagnes de plaidoyer dans la presse écrite et à la radio pour diminuer la propagation du COVID-19. Cela incluait la promotion des gestes barrières, comme se couvrir la bouche quand on tousse et se laver fréquemment les mains, et des programmes de lutte de l’OPC contre les maladies tropicales. Partout ailleurs, quelle que soit l’activité mise en œuvre, le matériel : gel hydroalcoolique, masques et gants, a été fourni au personnel de santé.
En 2020, l’OPC et ses partenaires ont traité des millions de personnes en Afrique francophone contre le trachome, la schistosomiase, l’onchocercose, la filariose lymphatique et les géohelminthiases.
L’OPC est fière de partager les deux axes clés de ses activités en 2020 au Tchad, en Guinée, à Madagascar, au Mali, en République Centrafricaine, en Mauritanie et au Congo.
À Kinkala, au milieu de la région du Pool, au Congo, Aline M., une enseignante, déclare : » J’ai 16 ans d’expérience dans l’enseignement aux enfants de troisième année. Je peux dire quels enfants de ma classe peuvent avoir des vers qui affectent la nutrition, la croissance, l’attention et la capacité à apprendre. Le programme d’élimination de la schistosomiase et de l’helminthiase par un traitement médicamenteux préventif est vraiment nécessaire. Je me suis immédiatement inscrite pour recevoir une formation sur la distribution des médicaments, car j’estime qu’il est de mon devoir d’enseignante de protéger les écoliers. Un grand merci à ceux qui soutiennent ce programme ».
Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli en Afrique francophone l’année dernière en collaboration avec nos partenaires, et du fait que l’OPC ait fait une différence réelle et significative dans la vie de millions d’enfants, de femmes et d’hommes défavorisés.
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